- Citation :
| « Tout ce qui brille n’est pas or »
Laissez-vous emporter par la berceuse des courants, goûtez à l'ivresse des profondeurs; je vous tiendrai la main.Les abysses ne sont jamais sombres, lorsque résonne dans les fonds éternels, le chant des sirènes. |
- Citation :
| Rapide résumé: Gold est mi sirène, mi humaine. Grande, chevelure rousse flamboyante, femme fatale. Elle a quitté ses eaux afin de retrouver son père humain, et découvrir le second versant de ses origines. Son plus grand atout est sa voix de sirène, qui lorsqu'elle s'élève en quelques mélodies, attire et charme les hommes, les ahurissant. Elle se produit régulièrement dans des bars et autres petites scènes, grâce à son manager Roger, qui l'entretient et cherche à la faire connaître. Elle peut également contrôler les liquides en général, mais uniquement l'eau en ce qui concerne un contrôle parfait. |
_______________________________________ • NOM & PRÉNOMJe ne révèle jamais ma véritable identité; celui à qui je le murmurerai saura le mériter.
• SURNOMS ÉVENTUELSTout le monde me nomme Gold. Tous ceux s'évertuant à trouver mon véritable prénom ont lancé de bien amusantes rumeurs; Goldynn, Dlog, Goldorak... Amusez-moi encore !
• RACEJe suis l'étrange mélange d'une sirène et d'un homme. Pour une fois que celui-ci ne fut pas dévoré...
• AGEQuestion bien indiscrète pour une femme... que je sais détourner. Beaucoup se trompent sur mon âge; selon les avis, de vingt à trente ans, encore heureux que l'on ne m'aie pas attribué plus... et pourtant, ils ne se tromperaient pas s'ils m'attribuaient plus de cent ans.
• SEXE & ORIENTATION SEXUELLEBien qu'ayant une queue, si l'on peut jouer sur les mots, je suis une femme. Je n'ai eu qu'à charmer des humains de sexe masculin; les marins furent mon principal met... les tritons se sont toujours occupés des femmes, et les sirènes des hommes. Mais si l'on se plonge dans l'eau; j'aime particulièrement les écailles roses, pour jouer en douceur sur les clichés. Les sirènes ont bien plus de charme que les tritons.
Bien que je préfère ces dames sirènes, je suis à la merci d'un homme sous ma forme humaine, comme vous le découvrirez dans mon histoire. Mais seul mon corps lui est soumis; en aucun cas mon coeur ne l'est.
_______________________________________• Je chante. Je chante, merveilleusement bien, merveilleusement juste; d'une voix claire comme de l'eau de roche, ni trop aigüe, ni trop grave. Ma voix n'est pas aussi irrésistible que celles des sirènes de sang pur, mais elle est encore assez envoûtante pour vous serrer le coeur ou vous attirer dans les fonds marins, où je vous dévorerai, oui, au sens littéral. Bien souvent, mes chants sont empreints de mélancolie. Mais gare à vous si je hurle de peur ou d'horreur, vos tympans en saigneraient.
• Encore une fois, ce n'est pas mon côté humain qui me prodigue ce don, mais bien mes origines siréniennes; je peux contrôler l'eau. Plus aisément l'eau salée, mais rare est l'eau pure. Le liquide est une aide précieuse lorsqu'il s'agit de me défendre. Mais ma plus grande force est ma plus grande faiblesse; je ne peux survivre sans eau salée quotidiennement, et s'il m'arrive de rester trop longtemps sans ma dose quotidienne, je perds toute capacité ayant rapport avec mon âme sirène; je perds ma voix et mes pouvoirs de contrôle de l'eau. Mais une fois en mer, je ressens chaque vague, chaque courant, chaque être qui se fraye un chemin dans ces eaux sinueuses... je vis l'eau, je vis la mer ! L'océan est mon berceau.
• Le fait d'être hybride me permet d'être à l'aise sur terre comme en mer. Ma forme naturelle est celle d'une sirène pourtant, ainsi je n'ai qu'un unique membre inférieur, une longue queue rouge de poisson. Une fois hors de l'eau, et complètement sèche, j'acquiers de longues jambes d'humaine. Mais une fois celle-ci submergées, elles redeviennent un membre unique et écailleux.
Je ne vois pas l'intérêt de porter d'âme sur moi. Mon cri dissuade quiconque oserait s'attaquer à moi, et une noyade est si vite arrivée...
_______________________________________• PHYSIQUE« Même si elle a les écailles, on le sait tous, Gold n'est pas qu'une sirène. On avait pas besoin d'être au courant de la nature de son père pour le savoir; il suffit de regarder sa queue. Les nôtres sont longues, en un seul membre parfaitement lisse d'écailles. Elle, on peut distinguer un léger début de séparation de sa queue en deux jambes d'humain. Non pas qu'elle a deux queues, non ! juste une, seulement, une ligne légèrement creuse allant de la chute de ses reins jusqu'à l'extrémité de son membre natatoire. Ca lui fait un sacré derrière, d'ailleurs. A cause de cette particularité, beaucoup de sirènes pure souche ont regretté de ne pas être issue également de l'union d'une sirène et d'un humain juste pour pouvoir attirer autant l'attention qu'elle ne le fait. Nous, on l'appelle Gold puisqu'elle est l'unique sirène de notre clan à être toute de rouge. Oui, elle est toute de rouge et d'orange comme ces poissons que l'on nomme Goldfish. Vous savez, nous fonctionnons comme des bénitiers, ces grands coquillages blancs dont les lèvres se parent de couleurs les plus belles les unes que les autres; notre couleur est due à une symbiose avec une algue. Il se murmure que la mère de Gold ait couché et accouché sur le sable de la Crique Ensanglantée... Que l'on nomme ainsi pour bon nombre de sirènes y ayant péri lors d'un traquenard mené par des marins furieux d'avoir eu tant d'amis dévorés par notre clan, mais aussi pour toutes les algues de couleur étrangement et exclusivement rouge qui tapissent le fond de la crique entière.. Et lorsqu'on s'attarde sur la terminaison de la queue de Gold, on est tous capables de reconnaître les algues spécifiques de cette crique, où aucune sirène ni triton ne se rend depuis le massacre s'y est déroulé. On retrouve également ces algues sur sa tête, dont sa chevelure est exclusivement composée de ces algues, bien qu'elle puisse, à sa guise, les avoir sous forme de longs cheveux roux et soyeux. Mais sous l'eau, elle préfère étrangement garder ces algues en guise de chevelure, sans doute par souci de nous ressembler au maximum. Ses écailles, particulièrement brillantes, recouvrent sa queue entière pour remonter en une fine droite le long de sa colonne vertébrale vers sa nuque, se perdant dans sa chevelure. De même qu'au devant, la même ligne passe par son nombril pour s'achever sur sa poitrine, cachant juste ce qu'il faut, au strict minimum. ces mêmes écailles recouvrent ses mains jusqu'à mi bras, comme de longs gants qu'elle aurait enfilé. Les écailles étant soudés à son corps même, ses formes sont libres et en aucun cas retenues, lui prodiguant un charme que personne ne nierait. Bien que, comme nous, elle ai de grandes oreilles pointues permettant d'entendre clairement sous l'eau, oreilles d'ailleurs accompagnées de trois longs tentacules lisses et violacés se distinguant dans sa chevelure d'algues, elle a un visage doux aux expression étrangement très humaines...bien qu'elle eu hérité de la grande beauté que nous avons, nous, les sirènes. Mais si elle n'avait été qu'une sirène, je pense que son charme aurait manqué de quelque chose. Et peut-être ne m'aurait-elle jamais autant attirée.»
Témoignage de Midy, amie (ou amante) de Gold
> Image globale de Gold en sirène < « Un vrai trésor, cette petite Gold. Enfin, petite, je sais pas si le mot est adéquat. Elle doit avoir à peine quelques centimètres de moins que moins que moi, elle fait sans doute entre le mètre 70 et le mètre 75. Et ça lui suffit pas apparemment, d'être aussi grande, vu qu'elle est constamment perchée sur ses talons à aiguille de dix centimètres minimum. Une vraie girafe. En tout cas, je n'ai jamais vu de girafe plus coquette. Cette femme est le glamour incarné; quand je l'ai récupérée, elle ne portait que quelques tissus sales enroulés autour de son corps, cherchant à vouloir recréer une robe, sans doute. C'est comme si elle ne s'était jamais habillée avant ça. Quand je l'ai prise en main, elle s'est tout de suite métamorphosée. Elle a très vite appris à être une femme, à plaire aux hommes. Tous les jours, elle porte des robes moulantes à souhait, qui épousent ses formes à la perfection. Mais le nec-plus-ultra, c'est quand elle se sape pour se produire en public, le soir. Là, mama mia ! une longue robe bustier, scintillante et rouge, qui lui moule le corps comme si c'eut été de la peinture. Une large ouverture grimpe du bas de la robe jusqu'à ses hanches de chaque côté de son corps. Elle aime de temps en temps glisser une jambe au dehors, laissant apparaître, aguicheuse, un porte-jarretelle. C'est moi qui ai commandé cette robe, et putain, ça m'a coûté plus que la peau du cul, de faire une robe sur mesure pour une taille de guêpe à gros cul et surtout, à putain de gros seins. De vraies pastèques moelleuses. Mais ça n valait la peine, puisqu'elle rapporte aussi gros que ses nichons, la gamine. J'ai jamais entendu une voix pareille. Et puis, faut dire, le look va avec sa gueule. Un petit visage assez rond, de grands yeux verts, dont le regard langoureux est appuyé par du fard à paupière violet, rappelant la couleur de ses longs gants, qui remontent jusqu'à la moitié de ses bras. Un nez tout fin, tout mignon. Et la cerise sur le gâteau, ses lèvres. Elles sont pulpeuses à souhait, vous pouvez pas savoir les merveilles que ça peut faire. Ca donne envie de les bouffer, quand elle les recouvre de son rouge à lèvre rouge vif, brillant, glossy. Y a toujours une moitié de son visage qui est caché à cause d'une grosse mèche rousse, sa chevelure ondulée retombant lourdement sur ses épaules; mais vu les dégâts qu'elle fait avec juste un oeil découvert, j'imagine même pas c'que ça fait quand elle vous attire avec ses deux yeux. Ce qui est cool avec elle, c'est qu'elle a pas besoin de quincaillerie là. J'ai juste dépensé la robe, et une paire de boucles d'oreilles, deux rond d'Or pur, et aucun autre bijou. Ouais.. cette fille, c'est un peu mon Or. »
Témoignage de Roger, logeur et manager de Gold
> Allure globale de Gold en humaine <• MENTALEOn ne m'appelle sûrement pas Gold pour mon coeur d'Or.
Bien qu'avoir l'apparence d'une sirène, être à moitié humaine et dévorer des êtres de la même espèce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus aisé, lorsqu'on y pense, c'est une forme de cannibalisme. Imaginez que mon propre père tombe en ces eaux, et que je le dévore ? C'est horrible à dire... et pourtant, je continue à dévorer les marins désireux de toucher une femme après de longues journées en mer. J'ai eu peur la première fois que l'on m'a appris que je n'étais une sirène de sang pur, mais la faim, en plus de mon moral d'acier, me permirent de poursuivre mon habituelle alimentation. J'ai pris cette décision seule, car aucun laïus ou autre discours de morale n'aurait servi à rien. Lorsque je suis décidée, je suis décidée; et personne ne m'écartera du chemin que je veux prendre. Chemin que je ne prends jamais sur un coup de tête, étant une personne assez réfléchie, voire calculatrice. Je n'ai pas forcément l'air de ce qu'il y a de plus intelligent sous mes airs de diva rouquine, mais les peuples de l'eau sont malins, ne l'oubliez jamais... Cela pourrait vous coûter la vie. Déterminée, j'avance dans la vie avec parfois un peu d'audace et de culot. Si je n'avais pas eu ce culot, jamais je n'aurais rencontré Roger, qui m'a sortit de mes algues et mes filets de sirène, m'exposant au monde humain.
Roger... on ne peut pas dire que c'est un apollon, mais il a tout de même un bon fond. Je ne l'aime pas, non. Mais j'ai de l'affection pour lui tout de même, lui qui s'occupe si bien de moi. Et j'aime attirer l'attention, j'aime que l'on me chouchoute, que je sois le centre du monde. Bien que cela puisse être égocentrique, si je veux briller, je n'ai d'autre choix que d'attirer l'attention sur moi. Et pour cela, les sirènes savent faire.. et mon côté humain m'est un précieux atout pour ceci, me permettant de me mêler dans la foule, sans que l'on soupçonne mes véritables origines et qu'on ordonne ma mort ou que l'on décide de me laisser périr dans un aquarium, servant de décoration dans quelconque famille noble. Le moyen de plus efficace pour attirer l'attention est donc de jouer les aguicheuse, ce qui n'est en aucun cas un problème pour moi, qui ai ça dans les gènes, et le physique allant avec. On me décrit ainsi comme une femme terriblement sensuelle. Les femmes me font une réputation de sulfureuse, de nombreux hommes mariés fréquentant les bars et autre scènes où je chante.
En m'attribuant le terme sulfureuse, elle n'ont pas si tord. Je suis une femme de caractère, et bien que j'aguiche les hommes, ce n'est jamais dans la finalité de coucher avec eux, bien au contraire. Imaginez si je m'offrais à tous les hommes; ils auraient eu ce qu'ils voulaient, et ne reviendrai plus me voir, laissant la place à d'autres. Non, oh que non, jamais. Rejetez un homme, il retente sa chance le lendemain. Ncore et encore. Je les ferai tous languir, et ils reviendront tous comme des petits chiens à mes pieds, la langue pendue. Je veux que l'on me voit comme une femme de talent, avec sa voix, sa personnalité, et non comme une prostituée qui se donne à tout va. De plus, mes envies se tournent jusque là majoritairement vers les femmes de rondeurs, sans doute encore un peu d'égocentrisme caché là-dessous... Jusque là, je n'ai couché avec un homme que par curiosité, pour la première fois (et encore, ce n'était pas un homme mais un triton), et ensuite ce fut par ambition, pour arriver à mes fins. Non, coucher pour réussir ne me fait pas peur, mais je ne le fais qu'en dernier recours. Je suis une femme très fière, et je ne laisse pas n'importe qui passer sur mon corps. J'aime mener la danse, j'aime mener par le bout du nez. Et puis, j'aime les hommes intelligents, de qualité, pas n'importe quel soulard ayant une bosse bien visible au niveau de l'entrejambe lorsque je sais que leur regard ne se porte pas que sur mes yeux. Ils peuvent aimer mon corps, mais ils ne l'ont pas tant qu'ils ne sauront pas apprécier ce que celui-ci cache. Sans doute est-ce un peu pour cela que je n'ai pas rechigné à coucher avec Roger, qui lui est, en plus d'amoureux de mon corps, véritablement hypnotisé par ma voix et tout le personnage qui va avec. Il s'occupe si bien de moi, qu'il m'arrive parfois de vouloir également m'occuper de lui. Parfois, je lui accorde quelques petites intentions qu'une femme fait à son mari, cette envie de faire plaisir me venant sûrement de mon côté humain. D'ailleurs c'est sans doute ce que les hommes pensent, que je suis sa nouvelle petite femme.
Après tout, je l'appelle bien "mon lapin".
_______________________________________- De l'amour aux écaillesPour une fois, il faut que vous sachiez que les rumeurs étaient vraies.
C'est dans la Crique Ensanglantée que ma mère fit l'amour avec un humain, brisant la lignée pure et noble qui faisait d'elle une des sirènes les plus remarquables de notre clan. Je ne sais pas ce qui lui a pris ce jour là, ce qui l'a empêché de croquer au sens littéral cet homme. Lorsqu'elle l'avait vu, s'était-elle éprise ? Sans doute. Elle n'avais jamais vraiment voulu me raconter leur histoire, la gardant bien au chaud. Une fois, lassé que je lui demande, elle m'a dit qu'elle voulait tout simplement un enfant semi-humain pour qu'il puisse paraître plus innocent aux yeux des marins, et ainsi mieux les attirer, comme elle l'avait expliqué aux autres sirènes qui ne comprenaient pas son acte. Mais je me doutais bien qu'elle mentait, c'était incohérent; les sirènes pures avaient un pouvoir attractif total sur les hommes, une hybride comme moi n'en avait que la moitié. Certes efficace, mais toujours moins que mes comparses. Bien qu'elle ne voulait pas me l'avouer, je me doutais bien que dès lors où ils avaient échangé un regard, elle avait décidé qu'il ne serait pas tué. La bougre était tombée amoureuse, d'un homme qui l'avait rejointe non pour son chant, mais pour quelque chose de bien mystérieux. Et, une nuit où les marins de son bateau qui avait accosté la crique, était tous endormis, il se rejoignirent, amants interdits, et firent l'amour.
Ma mère décida de quitter le clan dès que son ventre commençait à grossir, ne voulant éveiller aucun soupçon. Elle passa donc tout le temps qu'il lui restait avant d'accoucher dans cette crique, ayant trouvé un endroit sûr où les marins ne viendrait pas l'importuner. Et, à intervalles régulières, son amant venait aux nouvelles, jusqu'au soir où elle accoucha. Il était à ses côtés, et put voir son enfant, sa fille, qui sortit avec des jambes et qui une fois lavée du sang dans l'eau de mer, en ressortit avec une queue de poisson. Les deux amants furent charmés, mais ce moment de bonheur était le dernier qu'ils passaient ensemble. Ma mère dut se séparer de lui; ils se promirent de ne plus se retrouver, car la rumeur que le marin avait engrossé une de leurs ennemies circulait déjà, et ma mère savait également que lorsqu'elle retournerait parmi les siens, avec dans ses bras un bébé à la queue plus courte et donnant l'étrange impression qu'il avait dans cet étui d'écailles deux jambes , on devinerait immédiatement ce qu'il s'était passé. Et s'il revenait, il risquait de se faire dévorer.
Le serment fait, ma mère retourna parmi les siens, laissant derrière elle l'homme qu'elle aimait. Elle m'éleva comme une sirène, m'apprenant à chasser les marins et à les dévorer. Petite, je le prenais comme un jeu, et m'y adonnais avec plaisir, dévorant marins et autres pêcheurs imprudents. L'adolescence atteinte, je découvris les plaisir de la chair, la première fois avec un triton que toute mes amies rêver d'avoir à leurs pieds - enfin, à leur nageoire - et qui n'avait d'yeux que pour moi. Je le trouvais beau, mais ne l'aimais pas. Mais je voulais être la première à le faire, et ce avec le plus beaux des bellâtres de notre âge. Une fois que nous avions couché ensemble, je pus m'en vanter auprès de mes amies, avant de me rendre compte que le plaisir avait été court, juste le temps qu'elles m'envient, me jalousent, pour finalement réussir à coucher également avec lui. Je décidai alors de ne plus me laisser avoir par celles-ci. Une seule ne coucha pas avec ma "première fois"; Midy. Une sirène timide avec qui je trainais constamment. A vrai dire, jamais elle ne m'avait fait part d'un amour pour quelconque triton. Ce n'est que plus tard que je compris, et que je lui rendis l'amour qu'elle avait pour moi. J'eus une jeunesse tranquille, que ce soit au fond de notre repère, nageant autours des écueils et glissant dans les algues, où perchée sur un rocher.
Mais au fil des années, je commençais à sentir que quelque chose clochait dans ce que je faisais. Je m'en rendis compte quand, pour la première fois, alors que je m'aventurai non loin d'une plage où se trouvaient des humains, je fus surprise de voir une femme. En mer nous en voyions rarement, et c'est lorsqu'ils passaient près de notre archipel d'écueils que nous les attirions, eux marins, nous sirènes, pour les guider vers les rocher et les dévorer ensuite. Les tritons, eux, justement, partaient à la rencontre des femmes de ports où d'autres bords de mer. J'étais curieuse de chasser sur leurs territoires, et vit donc pour la première fois une femme humaine. Elle était jeune, et avait les joues parsemées de petites taches aussi rousses que ses cheveux. Je passais ma main dans les miens, algueux. Elle me ressemblait terriblement, bien qu'elle n'eut pas exactement le même physique que moi. J'en fus troublée et en fis part à ma mère, qui me répondit simplement que si les dieux de la mer nous faisaient à leur image, les dieux de la terre les faisaient à la leur; mais ils étaient frères, et ainsi leurs créations se ressemblaient.
Je compris réellement ce que j'étais une banale nuit, où, au lieu de dormir avec les autres, m'étais hissée sur une plage déserte, allongée sur le dos, observant les étoiles. Le sommeil me gagna, et je m'endormis, paisiblement, sur le sable froid. Je manquais de pousser un hurlement de terreur en me réveillant, constatant que j'avais deux longues jambes à la place de ma queue, et que j'avais également perdu toute écaille. Seules quelques bribes d'algues et de sable restaient dans ma chevelure, qui était longue et lisse, rousse, comme celle de l'humaine que j'avais vu. J'étais une humaine, nue sur une plage. J'eus peur et me ruais dans l'eau, pour retrouver, à ma grande stupéfaction, ma forme de sirène. Ceci, ma mère ne put l'expliquer avec un prétexte de dieux frères.
- Des écailles aux pailettesAprès cet évènement qui marquant un changement radical dans ma vie, quelque chose s'était glissé dans ma tête, mon esprit. Ca me démangeait, j'avais besoin de savoir. Je voulais savoir qui était mon père, comment il était, savoir ce qui s'était passé, pourquoi j'étais comme ça; mais je ne pouvais pas aller demander à n'importe quel marin, sur un coup de tête, s'il en connaissait un qui avait forniqué avec une sirène. J'en parlais donc à ma mère, qui, sachant que je n'abandonnerai pas, me révéla son nom, et ne voulu rien me dire de plus, ayant peur qu'un seul de ses mots soit entendu par les autres sirènes. Je ne pouvais lui mentir, et je lui étalais mes projets de le retrouver. Je me souviens encore de son soupir; "
Tu es assez grande pour savoir, ma fille. Va, commence donc par la Crique Ensanglantée où tu es née, veilles à être complètement sèche et transformée avant de te montrer aux hommes. Il y aura, dans les rochers à l'extrême ouest de la crique, des haillons et bribes d'habits et de cordes qui te permettront de couvrir ton corps, les humains cachent leur peau fragile. Mêle toi à eux, et surtout, ne révèle jamais ton identité; les hommes sont aussi cruels que nous, ils te tueront s'ils découvrent qui tu es. " Chacun de ses mots était resté gravé en moi. Je lui jurai d'un jour lui revenir, avec des nouvelles de son amour perdu.
Je fis exactement ce qu'elle me dit. Je tentais de m'habiller correctement avec les haillons que je trouvais, une fois que j'eus adopté une forme humaine. Je mis un peu de temps à m'habiter à ce que ces créatures à peau nue faisaient; marcher. Je m'entrainais quelques temps durant, avant d'être à l'aise et d'en rire. Le coeur battant, je me lançais à la conquête du monde des hommes.
J'eus la mauvaise idée de rentrer dans un lieu où il y avait du monde, le soir. Je ne savais pas lire, nous n'avions pas de manuscrits, bien évidemment... toute se racontait de génération en générations; nous savions conserver nos coutumes et histoires de père en fils et de mère en fille. Aussi, je ne pus lire que c'était un "bar". Lieu où les humains s'adonnaient à l'alcool et la joie. Une fois rentrée dans ce lieu, je me fis rapidement remarquer, et accoster par un homme dont l'haleine était semblable à celle d'un phoque ayant gardé entre deux dents des restes de poisson datant d'une semaine. Apeurée mais sur mes gardes, j'essayai de le repousser, mais sans succès. Un homme intervint, me débarrassant du cloporte. Je crus qu'il me ferait des avances, mais bien qu'il dévorait mon visage des yeux, il fut poli avec moi, et m'amena dans une auberge, payant une chambre pour moi. Je ne savais pas ce qu'était payer, je ne savait pas ce qu'étais une auberge... un endroit où les gens dormaient. Une fois dans ma chambre, ce fut la grande découverte. Je tâtais tous les objets, ne sachant pas ce que c'était. J'étais trop excitée de mes découvertes pour dormir. Alors, je me posais à la fenêtre, respirant, l'air marin, admirant la mer. Et je me pris à chanter.
Au bout de quelques minutes, une fenêtre s'ouvrit à côté. De celle-ci sortit la tête de l'homme qui avait payé ma chambre, qui avait sans doute choisi cette chambre pour être juste à côté, juste au cas où.. enfin, ce fut l'aubaine de ma vie.
- Il faut qu'on cause ma belle. Tu t'appelles comment ?
- Gold.
- Ok. J'achète. T'as une voix d'Or.J'appris par la conversation qui s'ensuivit que cet homme avait autrefois fait de sa femme une véritable célébrité, sa voix étant magnifique, il la faisait chanter dans tous les bars de la ville, jusqu'à ce qu'elle aie une renommée mondiale. Tous se l'arrachaient, et lorsqu'elle fut riche, elle trouva un homme plus beau, plus jeune, et aussi connu qu'elle, laissant son homme derrière elle, carrière et coeur brisé. Lorsqu'il m'avait entendu chanter, il vit une lueur d'espoir, il vit son échappatoire. Il me vit sur scène, sous des projecteurs, avec un public qui payerait cher pour me voir. Je ne savais pas du tout de quoi il parlait, mais lorsqu'il m'initia à la scène, je compris vite les engrenage.
Intelligente, j'assimilai les notions d'argent, de beauté, de puissance. Je me faisais à la vie humaine, qu'il m'appris, bien qu'il fusse étonné que je ne sache rien. Je lui prétextai que j'avais perdu la mémoire, ce qui était une fois arrivée à l'une de mes amies sirènes après qu'un marin l'ai envoyée se fracasse sur un rocher avec violence.
Je dus tout lui avouer lorsqu'un jour il fit irruption dans ma chambre, bien trop impatient de m'annoncer mon premier contrat, alors que je prenais ma douche... et que j'étais ainsi, dans la baignoire, toute d'écailles. Il prit peur, mais j'usais de mon pouvoir charmeur pour le calmer, l'attirer à moi... l'enlacer. Mais je ne le dévorais pas. Je ne l'aimais pas, non, et sans doute lui non plus. Mais il fallait qu'il soit certain que je ne lui fasse pas de mal. Il en avait longuement entendu sur les sirènes, et savaient qu'elles dévoraient les marins. Je dus lui expliquer que je cherchais mon père, qui était humain, pour oublier ma vie de sirène, que je voulais changer. Et que je voulais, pour cela, me faire connaître. Attirer l'attention sur moi, devenir célèbre. Il entendrait parler de moi et reconnaîtrait mon visage ou ma voix, qui étaient semblables à celui et celle de ma mère. Que j'étais prête à tout pour devenir une idole adulée de tous, et que je ne lui ferai rien, lui disant qu'il était mon seul espoir. Je ne mentais qu'à moitié; il était bien mon seul espoir. Et bien que mon coeur ne lui appartenait pas, j'avais de l'affection pour lui, et je sentais sa souffrance causée par l'abandon de son ancienne femme. Il avait besoin de réconfort, et je lui en apportais, en voulant devenir la femme qui détrônerait la traîtresse.
Depuis cet instant, nous sommes en confiance tous les deux, moralement et physiquement, comme un couple. Nous mangeons ensemble, nous parlons ensemble, nous dormons ensemble, nous couchons même ensemble; mais nous ne nous aimons pas. C'est un soutien que nous nous faisons chacun, alors que je lui soulage ses désirs de chair, il me propulse sur la scène. Je commençais dans quelques bars miteux, avant d'être acceptée dans quelques clubs privés... comme celui du Vénus et Aphrodite, un peu chaud, mais je ne refusais rien.
Je n'ai pourtant pas perdu mon objectif, et chaque marin qui ai pu entendre parler de mon mère, tâte de mon charme, sans qu'il ne puisse rien en tirer, ne serait-ce que le souvenir de mon corps qu'il n'aura pu toucher . Le premier qui a tenté de me forcer à coucher a été retrouvé mort le lendemain, tombé malencontreusement dans l'eau, alors qu'il était soit disant ivrogne.
Mince, il avait du boire la tasse de trop.
_______________________________________***Comment avez vous connu le forum ? : L'admin le sait (;
Quelque chose à dire de particulier ? Au niveau du design, de l'organisation... : J'ai déjà donné en remarques par MP mais si une nouvelle me vient je le signaleraiiiii
Petite question tout de même, à quoi correspond exactement les champs Caste et Alignement du profil ? j'imagine que l'alignement doit avoir un rapport avec la gueguerre (pro drows et pro vampires, ou neutre) et la caste, noblesse, etc ? Ca serait cool d'en savoir les possibilités
Le design est un peu grisou mais bon, c'est en accord avec l'ambiance du contexte après tout ^^