- Citation :
| "Reste en vie si tu veux te battre demain", disait mon père. Les drows apprendront -à leur dépends- son enseignement... Je le jure. |
_______________________________________ • NOM & PRÉNOMDe Noircastel, Noah
• SURNOMS ÉVENTUELSDepuis que je suis en fuite, j'utilise le nom de Camelot.
• RACEVampire, de la plus pure des souches
• AGE153 ans
• SEXE & ORIENTATION SEXUELLEHomme hétérosexuel. Enfin, je suis peut-être un peu curieux... Je n'en sais rien. On verra !
_______________________________________• Je suis capable de solidifier l'air. Comment ? Je n'en sais rien et c'est un pouvoir que je cherche encore à maîtriser pleinement à l'heure actuelle. Cela peut me faire une protection, comme un bouclier par exemple. Mais aussi une arme, où une façon de m'échapper en marchant dans ce qui semble être le vide.
• Si j'ai d'autres pouvoirs, je ne les connais pas encore....
• Je porte toujours avec moi
Croc Nocturne, l'épée de mon père. Un trésor de famille, légère et extrêmement maniable. Sa lame est parfaitement aiguisée, et très solide. Elle repose à mon côté droit, pour être saisie de ma main gauche.
• Une dague simple qui s'avère souvent pratique pour nombre de situations. Je la garde au niveau des reins.
_______________________________________• PHYSIQUEA quoi je ressemble, hein ? Vous qui pouvez me voir en avez sûrement une bonne idée. Moi, je ne peux pas me voir dans un miroir... Littéralement. Je suis un vampire, ne l'oubliez pas ! Ceci étant dit, je n'ignore pas à quoi je ressemble. Vous êtes sur Wortheim, après tout. Alors ce genre de souci est aisément contournable.
Je ne suis pas très grand, mesurant environ un mètre soixante-dix pour quelque chose comme un peu moins de soixante-trois kilos. Un bon rapport, qui m'assure un corps à l'allure agréable. Ma musculature est légèrement dessinée mais bien présente, tendant agréablement l'étoffe des vêtements que je porte. Je crois que mon physique plait et j'aimais à en jouer, avant que ma famille ne trouve sa perte. A présent, je suis content que mon corps soit aussi fonctionnel que séduisant : comme j'apprends à me battre, je peux l'utiliser au mieux de ses capacités et ainsi, j'en profite pour le sculpter davantage. Bon, je ne suis pas capable de déployer une puissance incroyable, mais mon agilité supérieure même à celle des gens de ma race compense amplement.
Mon visage ? Fin, presque délicat. Je sais, on dirait que je n'ai pas passé l'enfance ! Ça me complexe un peu, dans un sens. Mon absence de barbe, ma mâchoire trop peu marquée et mon nez aussi fin que droit ne sont pas réellement intimidants ni même rassurants, pas vrai ? Hmpff... Je compte un peu sur mes yeux, je dois dire. On dit que leur rouge sanguin est profond, voir beau. C'est un de mes attributs vampiriques, au même titre que les canines pointues que je dissimule derrière mes lèvres charnues dont l'inférieure d'ailleurs et piercée d'un anneau. Comme ma langue, également. Pour finir, sachez que je porte longs mes cheveux raides d'un noir de jais. Ils retombent sur ma nuque et également sur mon visage, en mèches éparses.
Côté vestimentaire, je fais simple. Le temps des belles tenues de la haute-société est bien sûr révolu et ce n'est plus maintenant que j'en porterai de nouveau. Je n'ai jamais vraiment aimé, de toutes façons... Mais aujourd'hui, je dois me contenter de vêtements plus simples. Une chemise en lin au col lacet ouvert suffit à mon bonheur, comme le pantalon de cuir noir que je porte quasiment en permanence. Des bottes montantes allant jusqu'en dessous du genou et une large ceinture complètent enfin ma "garde-robe".
Niveau accessoires ? Des bracelets de cuir autour de mes poignets et autour du cou, le pendentif que m'avait offert Victoria pour mon premier centenaire. J'y tiens énormément. Ah, n'oublions pas la ceinture supplémentaire, croisée à la première, qui supporte le fourreau de Croc-Nocturne.
• MENTALELes vampires ont, le plus souvent, beaucoup de caractère. Enfin... Disons qu'il est très marqué, à défaut d'être toujours un peu "original". C'est bien normal ! Nous autres nocturnes sommes virtuellement éternels et avons le temps d'affiner notre personnalité. Mon père, par exemple, était assez prévisible dans son mode de raisonnement si on se donnait la peine de l'étudier un peu. Ma mère l'était moins, mais elle était plus secrète que Père. Victoria est de la même trempe qu'elle.
Quant à moi... Et bien...
Disons que je suis un peu moins prévisible que le reste de ma famille. Je reste relativement jeune et peu expérimenté, n'ayant jamais trop quitté le manoir avant que les drows ne nous en chassent. Ce sont -je pense- les rencontrent qui forgent un mental. Alors comment pourrais-je me définir au plus près, moi qui ait connu peu de monde en dehors des autres Noircastel et de nos anciens serviteurs ? Je me vois comme une sorte de statue de glaise, encore malléable et prêt à être sculpté par les mains qui se poseront sur moi. N'allez pas croire que je n'ai pas déjà mon propre caractère, toutefois ! J'ai toujours été un peu trop gâté, ce qui m'a rendu capricieux. Au contact de ma chère Ilythia, j'ai appris que je ne pouvais pas tout obtenir simplement en le demandant. Ma vie avait radicalement changé et mes habitudes centenaires se sont avérées collées à ma personnalité. Depuis, je suis un peu moins pourri-gâté et j'ai appris à me débrouiller, à me battre pour acquérir ce dont j'ai besoin. Mais mes anciens défauts continuent de se retrouver : je ne supporte pas qu'on me dise non et je suis prêt à tout pour prendre ce que j'estime m'être dû. Alors j'affine mes capacités de vampire, les taillant pour qu'elles deviennent de véritables armes destinées à servir mes envies.
D'après Ilythia, ça risque de m'apporter plus d'ennuis que de solutions, mais je n'en ai rien à faire. Je suis un Noircastel, un puissant vampire de sang-pur ! Je triompherai de tout !
Je ne suis pas qu'un gosse capricieux, vous savez. Théïs m'a apprit à être à l'écoute des autres, d'être curieux de tout. Et je m'y emploie toujours aujourd'hui, sachant que laisser traîner mes oreilles et ouvrir mon esprit pourra me servir à un moment donné. Bon... J'avoue que je ne suis pas le plus attentif des hommes non plus. Si je ne vois pas d'intêret pour moi, je décroche rapidement et je néglige mon interlocuteur. Quoi ? Il faut que je pense à moi, non ?
Victoria m'a apprit aussi à ne compter que peu sur les autres. Il faut prouver sa valeur soi-même, considérant que des actes bien réels valent plus que des propos creux. Ma soeur aime les battants, ceux qui ne renoncent pas devant l'adversité. J'ai pris exemple sur elle pour passer le cap lorsque ces chiens d'elfes noirs ont décimé les miens. Et ça m'a été utile avec Ilythia, pour lui prouver que je valais plus que ce que mon seul nom pouvait sous-entendre. Alors que j'étais lâche, je montre à présent les crocs.
Calme, je le suis. La modération est une chose utile, surtout quand on est traqué par la Légion du Crépuscule et tout ce qu'elle compte d'alliés. J'ai appris à me maîtriser, à me faufiler et à analyser les situations pour les exploiter au mieux. Mais...comment dire... Je suis un impulsif et parfois, mes coups de sang me font agir avant de réfléchir. Avant, je n'étais pas comme ça. Ça changé, car à présent un véritable brasier me dévore les tripes en continu : cette rage que j'entretiens contre les drow. J'ai beau tenter de la brider, ma fureur a besoin de s'exprimer. Il faut que je la canalise, vous savez. Pour ne pas mourir avant d'avoir ouvert moi-même la gorge de ces fils de putains que sont les membres du Triumvirat.
Et croyez moi, lorsque je serais assez puissant, assez assuré pour m'en prendre directement à eux, ils regretteront d'avoir laissé échapper l'héritier des Noircastel. Eux, et tout ceux qui auront l'audace de se mettre en travers de ma route.
_______________________________________Mon parcours n'a rien eu de très brillant, jusqu'à maintenant. C'est un peu triste de se dire qu'en plus d'un siècle, je n'ai rien accompli, rien vécu qui mérite qu'on s'y attarde un moment.
Laissez moi vous raconter ce qui a un peu de valeur, toutefois. Et excusez moi à l'avance si cela n'a rien de captivant, surtout.
Enfant cadet des Noircastel, je suis né un peu plus d'un siècle après Victoria, première descendante de notre lignée et source de tracas pour mon père qui espérait d'elle qu'elle puisse lui succéder sur le "trône" de Wortheim. Mais Victoria, avec son esprit libre et rebelle, n'avait que faire de la politique de la ville que mon père Valorius aimait tant. Ainsi, quand je suis venu au monde, mon père a placé énormément d'espoir en moi. Fort heureusement pour lui, je me suis rapidement montré aussi discret et peu caractériel que ma mère, Jeanne. Ainsi, Père put aisément entreprendre de me former à la vie en société et à l'étude des codes et des moeurs qui régissaient Wortheim. Pour autant, j'apprenais dans les livres et les conversations tout ce qu'il y avait à savoir de la cité de l'Entre-mondes. Pensez vous, il aurait été bien dangereux de plonger l'héritier des Noircastel dans les rues parfois mal-famées de la ville, surtout que les pavés humides regorgeaient d'ennemis de notre famille ! Que voulez vous... Mon père dirigeait Wortheim avec mesure et sagesse, mais le simple fait d'être vampire lui attirait la haine de certains personnages. Et puisque nos semblables avaient naturellement pris du poids dans la sphère pensante de la ville, ils se livraient un peu plus librement à la décadence qu'avant ils cachaient dans leurs belles maisons. Combien d'orgies, de chasses, de fêtes somptueuses et de réceptions fastueuses réservées aux seuls Nocturnes furent données pendant le règne de Père ? Bien trop, à mon sens. Cet étalage était une erreur, mais à l'époque je ne m'en rendais pas compte et prenait plaisir à y participer.
J'étais bien jeune, avide de sang saisi à la gorge alors que je n'avais jamais moi-même chassé. Il me suffisait de réclamer pour qu'on m'apporte un esclave qui tendrait le cou sans protestation. Quoi de plus simple et de plus tranquille ? Rien, en vérité. Mais ce n'était sans doute pas ce qu'il fallait à un garçon qui se devait d'avoir de la poigne et du répondant en société. Bien élevé, je l'étais. Désespérément fade, également.
Heureusement, Théïs se chargeait de combler comme elle pouvait mon inexpérience. Elle qui avait vécu tant de choses me racontait des bribes de sa longue vie, se permettait de me rappeler à l'ordre alors même que Mère ne le faisait pas. Théïs avait beau être esclave, je lui accordais beaucoup d'importance et veillais à bien retenir ses leçons tout en considérant qu'elles pourraient me servir un jour. Elle m'apprit les rudiments de l'amour charnel à ma demande, après de longues semaines d'hésitation. Ce ne fût pas "magique", ni même exceptionnel. Pas que Théïs fut une mauvaise amante, loin de là ! Le problème venait de moi, qui savait qu'il manquait "quelque chose". Comme lorsque je me nourrissais de sang. Je n'avais qu'à demander. Et je ne compris bien plus tard que la traque d'une proie et la séduction d'une femme n'en rendaient la finalité attendue que bien meilleure. Ainsi, à cette période, ne me perdais-je pas dans les délices de la chair. Ils étaient certes agréables mais tout à fait dispensables et je préférais me concentrer sur les enseignements de Père et les leçons de morale de Victoria, qui considérait que je n'étais qu'une lavette. Elle le disait souvent : "Tu es un lâche, Noah ! Pense et vis un peu par toi-même, cesse donc d'être le petit pantin de bois de Père !"
Ce n'est qu'aujourd'hui, avec le recul et les évènements écoulés, que je ne comprends à quel point mon aînée était dans le vrai.
Nous eûmes un jour mention par des informateurs que les drows préparaient "quelque chose". D'après nos espions, Le Triumvirat était à considérer avec méfiance. Les Trois ne nous étaient pas inconnus, mais Père ne les avaient jamais considérés comme une menace sérieuse. Il n'avait de toutes façons jamais accordé d'importance aux Sombres et sa négligence à leur égard n'avait pas de limites, alors pourquoi s'en serait il seulement soucié ? J'avais adopté son point de vue, comme toujours. Mais pourtant, je gardais pour moi quelques réserves issues d'un pressentiment que je ne comprenais pas. Quelques jours s'écoulèrent et les plans hypothétiques des Triumvirs nous sortirent de la tête.
Ainsi, lorsque tout arriva, ce fût un chaos incompréhensible.
La nuit était encore jeune lorsque depuis l'extérieur de notre manoir, les cris d'agonie de notre garde personnelle retentirent. Atroces, ils suffirent à nous alarmer tous. Les serviteurs s'affolèrent et Père s'empressa de saisir son épée, Croc-Nocturne. Quant à ma soeur, elle était déjà à organiser un semblant de défense pendant que ma mère et moi restions prostrés dans un coin de la demeure. Les drows sortirent de partout, brisant portes et fenêtres avec fracas pour investir les lieux, massacrant sans distinction tout ceux qui se trouvaient sur leur route. Père se battit avec bravoure, je le vis depuis ma cachette. Il blessa mortellement un des lieutenants de Shaddaï Ombrecendre avant de rendre l'âme, assassiné par quatre Sombres qui se délectèrent de leur action en le démembrant avant de repartir à la chasse aux vampires. Je ne pus rien faire... Non. Non, c'est faux : je ne fis strictement rien à part couvrir ma bouche pour ne pas crier, me mordant la main à sang tandis que je maudissais ma lâcheté. Tout ce que je fis, ce fût une fois que les drows ne daignèrent plus s'intéresser au corps éparpillé de mon père. Sortant de mon abri, je récupérais son arme et la serrais contre moi tandis que j'empruntais le premier passage secret que je trouvais.
Ma seule obsession fût la fuite, sans me retourner. J'avais entendu les suppliques apeurées de ma mère face à ses bourreaux et j'avais vu Théïs être capturée alors qu'elle criait qu'il n'y avait plus d'autre vampire à tuer. Victoria s'en était elle sortie ? Était-elle tombée ? Je ne cherchais pas à le savoir et m'employais à mettre le plus de distance possible entre mon éternité et ces guerriers sans pitié.
Rien qui ne puisse me constituer en héros, loin de là.
J'ignore encore comment j'ai pu m'échapper, cette nuit là. La chance, sans doute. Le fait que je connaissais bien les environs, peut-être aussi. Couvert de sang et serrant l'épée de Père contre moi, je me retrouvais en ville, complètement perdu. Ce qui se passa ensuite n'est pas très clair dans ma tête, mais je me souviens que l'assaut du manoir avait été littéralement crié à travers tout Wortheim et que des foules s'y rendirent. Certains pour sûrement tenter de nous porter secours, d'autres pour nous achever. De mon côté, j'échouais dans une petite maison et décidais de m'y réfugier en attendant que les choses se tassent, où que j'ai le courage d'en finir moi-même avec la vie. Que pouvais-je faire, à présent ?
Ma rencontre avec Ilythia fut décisive. Sans que je ne comprenne jamais vraiment pourquoi, elle me recueillit et me cacha durant la purge à laquelle la toute nouvelle Légion du Crépuscule se livra les jours qui suivirent. Les vampires étaient devenus du gibier pour ces fous armés et ma présence chez elle mettait Ilythia en grand danger. N'importe qui aurait cherché à s'enfuir une fois de plus pour la protéger, mais pas moi. J'implorais son aide et elle me l'apporta. Devenu héritier en exil, ma sauveuse s'évertua à me former à la vie en ville et ne me ménagea pas. Ces mois passés en sa compagnie fûrent difficiles pour moi et pour elle, qui risquait la colère et les représailles de la Légion si cette dernière apprenait qu'elle me cachait.
J'appris qu'une rumeur se répandait en ville comme quoi ma soeur et moi-même étions bien vivants. Cela ne serait pas pour arranger ma situation, c'était certain. Mais si Victoria était toujours là, elle ne resterait certainement pas les bras croisés sans chercher à faire payer nos agresseurs. Il allait donc falloir que je me mette à sa recherche coûte que coûte, pour lui apporter mon soutien. J'allais profiter des conseils d'Ilythia pour devenir utile et courageux.
C'était certain, c'était clair dans ma tête : Croc-Nocturne allait être plongée dans les coeurs de ceux qui avaient osé s'en prendre aux Noircastel. Et aucune nuit ne serait jamais assez profonde pour les dissimuler à ma vengeance.....
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